Quand une psychothérapie nécessite une extension au-delà des 30 heures habituelles, il est important de connaître les procédures appropriées à suivre. Cet article détaille les étapes essentielles pour les psychologues et les médecins prescripteurs, assurant une gestion efficace et conforme des traitements prolongés.

1. Identifier le besoin d’une prolongation de thérapie

Avant la 30e séance, le psychologue effectuant la psychothérapie doit évaluer si une poursuite du traitement est nécessaire. Cette décision doit être basée sur une évaluation approfondie de l’état et des progrès du patient.

2. Communication avec le médecin prescripteur

Si une prolongation est jugée nécessaire, le psychologue doit en informer le médecin prescripteur. Cette communication peut se faire verbalement ou par écrit, et doit avoir lieu avant la 30e séance.

3. Rôle du médecin prescripteur dans la poursuite du traitement

Le médecin prescripteur joue un rôle crucial dans le processus de prolongation. Il doit envoyer un rapport au médecin-conseil de la caisse-maladie, proposant de poursuivre le traitement. Ce rapport doit comprendre une évaluation du cas par un médecin spécialiste en psychiatrie et psychothérapie ou en psychiatrie et psychothérapie de l’enfant et de l’adolescent.

4. Exception depuis le 1er janvier 2023

Depuis le 1er janvier 2023, une nouvelle exception permet aux médecins titulaires d’un titre en médecine psychosomatique et psychosociale de prolonger une psychothérapie effectuée par un psychologue au-delà de 30 séances sans devoir soumettre le cas à un spécialiste en psychiatrie.

Conclusion : Rôle clé des professionnels de santé

Il est essentiel pour les psychologues et les médecins prescripteurs de travailler de concert pour assurer une gestion adéquate des traitements prolongés. En suivant ces procédures, les professionnels de santé peuvent offrir des soins continus et efficaces, adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient.